SUR LES CHEMINS DE LA MEMOIRE

Cette année, c'est le 70ème anniversaire de la libération et les élèves de CE2-CM1 de l'école Publique ont rendu hommage à tous ceux qui se sont battus pour la France.

Après un travail en classe sur la seconde guerre mondiale, la résistance, la déportation, le débarquement qui passionne et qui questionne les enfants, Mme Parrassin leur professeur a invité Mr Jean Rivon, président de l'association des maquis de l'Ain et du Haut Jura à venir passer un après-midi à l'école. Ancien résistant et habitant du canton de Bâgé durant la guerre, M. Rivon, âgé de 88 ans et en pleine forme, a répondu aux questions des élèves et a raconté de nombreuses anecdotes passionnantes.

Les enfants se sont rendus à pied au terrain " Marguerite " situé au lieu-dit " les Teppes " sur la route d'Asnières pour découvrir ce lieu important pour les résistants. En effet, ce terrain clandestin, du nom de code "Marguerite - David" est le premier à avoir été aménagé dans le Val-de-Saône pendant la seconde guerre mondiale pour le parachutage par les alliés des armes destinées à la résistance. C'est sur ce terrain qu'on eu lieu de nombreux décollages et atterrissages à destination de Londres pendant l'occupation allemande.

Sur les lieux, les élèves ont découvert la stèle dédiée à la résistance.

 

 

 

 

Pour finaliser ce travail, la classe a participé à une rencontre USEP départementale intitulée " Les chemins de la mémoire " à laquelle plus de 500 enfants ont participé pour des randonnées sur un lieu symbolique de mémoire : le site du Grand Brûle à Chevignat dans le Revermont. Le Grand Brûle est le nom donné aux incendies de 5 villages le 18 juillet 1944 par les forces d'occupation allemandes dans les jours précédant la libération de la région, épisode tragique remis en mémoire.

En amont à l'école, plusieurs productions artistiques ont été réalisées : des fanions représentant les flammes de l'incendie et deux sculptures collectives sur le thème de la libération. Les enfants avaient appris le chant des partisans qui a été repris par les 500 enfants présents à la rencontre.

" Nous espérons qu'il n'y aura plus jamais de guerre car c'est trop horrible et il y a trop de morts. " C'est sans doute ce devoir de mémoire qui permettra aux enfants de vivre en paix encore longtemps.